Une virée entre musique et banditisme

La figure du gangster est paradoxale, à la fois crainte et admirée. Les arts qui s’y réfèrent ne font pas exception.

Le Gangsta rap est l’une des nombreuses branches du rap qui, tout à la fois, me troublent et me fascinent. Il mêle avec désinvolture et nonchalance les pires contradictions.

Des instrumentaux lumineux qui empruntent au gospel et à la douceur de la vie californienne. Des paroles sordides qui témoignent de la froide violence d’une société malade.

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“Gangsta rap”, un nom qui, à juste titre, peut faire froid dans le dos.

Né à la fin des années 1980, le Gangsta rap est l’une des rares branches d’un style musical à associer son nom si visiblement au monde de la criminalité.

Pourtant, les relations entre musique et banditisme se révèlent bien plus ancienne.

C’est au détour de cette réflexion que j’ai commencé la rédaction ce projet.

Il fait suite aussi à une réalisation antérieure intitulée «Les Malandrins» qui traite de la figure du gangster dans un style humoristique radicalement différent.

Animations et interactivités

Ce projet fut décliné sur de nombreux supports web. L’animation a pris une part importante pour apporter à l’ensemble une dimension interactive (sons, vidéos, musiques, animations) en complément du support papier.